La durabilité comme atout dans la gestion de la maintenance et des actifs
9 juillet 2025Etex est un innovateur mondial dans le domaine des solutions de construction légères qui contribuent à créer des espaces de vie durables, esthétiques, intelligents et sûrs. Bram Bogaerts travaille comme ingénieur de projet chez URSA, une filiale du groupe, et peut se prévaloir du titre de « Certified Sustainable Asset Management Practitioner ». « J’ai suivi la formation sur la gestion durable des actifs, car la durabilité est une priorité pour nous. »
L’usine de production d’URSA est située à Desselgem, en Belgique. M. Bogaerts y travaille depuis environ un an et demi. « Nous produisons principalement des matériaux d’isolation, tels que la laine de verre et les panneaux isolants XPS. En tant qu’ingénieur de projet, je m’occupe des investissements CAPEX, mais aussi de la gestion de l’énergie. Ces deux domaines sont liés à la gestion durable des actifs, c’est pourquoi cette formation m’a beaucoup intéressé. »
La gestion durable des actifs est l’approche pratique développée dans le cadre de la recherche MORE4Sustainability. La gestion durable des actifs consiste à mettre en œuvre des pratiques qui contribuent à améliorer l’efficacité énergétique et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. La recherche a montré que le service technique peut certainement contribuer à la réalisation des objectifs de durabilité de l’entreprise.
La mission d’Etex est « Nous construisons aujourd’hui pour demain ». Bogaerts : « URSA est un grand consommateur d’énergie. Nous avons donc trouvé très intéressant d’apprendre que nous pouvions également prendre des mesures en faveur du développement durable dans le cadre de la maintenance et de la gestion des actifs. Chaque étape est importante dans ce domaine. »
L’objectif principal des matériaux isolants est de réduire la consommation d’énergie des maisons et des entreprises. « Le produit est donc déjà durable », explique M. Bogaerts. « 83 % de la laine de verre est fabriquée à partir de verre recyclé. Nous cherchons des moyens de rendre la production elle-même de plus en plus durable. Ce n’est pas facile, car la fusion du verre consomme énormément d’énergie. »
Pour cela, nous utilisons un four de fusion entièrement électrique. Cela est tout à fait conforme aux conclusions de l’étude MORE4Sustainability. Plusieurs « early adopters » qui ont participé à l’étude ont indiqué que l’électrification des installations – c’est-à-dire l’installation de pompes électriques, de compresseurs, de systèmes de chauffage et de la flotte de véhicules – avait déjà eu lieu avant 2020. Il s’agit d’une première étape logique vers la durabilité, avec un rendement élevé. « Nous examinons maintenant comment réduire au maximum la consommation d’énergie électrique. Nos investissements CAPEX sont fortement axés sur cet objectif. Nous envisageons par exemple des transformateurs plus efficaces sur le plan énergétique et nous cherchons des moyens de mieux répartir l’énergie tout au long du processus », explique M. Bogaerts.
Etex et sa filiale URSA sont donc déjà en bonne voie pour devenir plus durables. Mais les nouvelles connaissances sont toujours les bienvenues, c’est pourquoi M. Bogaerts a suivi la formation physique. « Il était particulièrement instructif d’entendre ce que font les autres entreprises. Les formations comprenaient de nombreux exemples de cas d’entreprises qui appliquent une mesure de durabilité spécifique et les résultats d’ s obtenus. »
Une belle révélation a été de découvrir que la maintenance prédictive peut également contribuer à l’efficacité énergétique. « Nous nous y intéressons déjà, mais plutôt dans le cadre de l’amélioration de la fiabilité. Il était bon d’apprendre que cette approche contribue également à optimiser la consommation d’énergie. Elle permet de comprendre le comportement des machines, de détecter les anomalies et de les prévenir. Cela se traduit par une meilleure disponibilité et donne également un aperçu des besoins énergétiques de l’usine. »
Le « self scan » est un outil précieux issu de la recherche MORE4Sustainability. Il permet d’évaluer votre situation actuelle et d’identifier les possibilités d’amélioration. Bogaerts : « C’est très utile et cela peut aider les entreprises qui ne disposent pas encore d’un système pour cela. Nous avons notre propre processus pour déterminer les objectifs énergétiques annuels. »
Au sein d’URSA, une réunion mensuelle est consacrée à la gestion de l’énergie. M. Bogaerts y a présenté les nouvelles connaissances acquises. « Nous avons rempli le self scan et examiné de manière critique le cadre MORE4Sustainability. Quelles mesures pouvons-nous encore mettre en œuvre nous-mêmes ? Dans le domaine de la maintenance, nous souhaitons certainement prendre des mesures supplémentaires. »
Bogaerts a également délibérément fait « un effort supplémentaire » et obtenu le certificat « Certified Sustainable Asset Management Practitioner ». « Cela n’a pas été très compliqué après avoir suivi la formation physique. Les questions posées lors du test final étaient très familières. »
Il a annoncé sur LinkedIn qu’il avait suivi la formation et obtenu le certificat. « Je trouve important de le faire savoir, de montrer que nous visons un processus de production durable et d’inspirer ainsi d’autres personnes à faire de même », explique Bogaerts.
Si vous vous sentez « inspiré », vous pouvez suivre la formation en ligne sur la gestion durable des actifs et obtenir le certificat. À l’avenir, des formations physiques seront également organisées par le BEMAS en Belgique, le NVDO aux Pays-Bas, l’EMC2 en France et le FVI en Allemagne. Pour plus d’informations, consultez le site https://more4sustainability.nweurope.eu/.
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